Présentation du Festival du Film de Rueil-Malmaison

Le Festival du film de Rueil-Malmaison
du 26 au 29 janvier 2023

Le festival du film de Rueil-Malmaison revient du 26 au 29 janvier 2023 avec une belle programmation.

Il est parmi les réalisateurs les plus en vue du cinéma français. Il a fait de la famille et de ses secrets le cœur d’une œuvre dont la force romanesque connaît peu d’équivalents dans le cinéma français contemporain. Arnaud Desplechin sera l’invité d’honneur de la soirée d’ouverture au Théâtre André-Malraux jeudi 26 janvier.

Il reviendra sur sa carrière lors de l’interview sur scène par Bruno Cras, journaliste et critique de cinéma et l’orchestre symphonique du conservatoire à rayonnement régional lui rendra hommage avec un ciné-concert sur les musiques de ses films.

Le Prix du concours international du court-métrage francophone qui récompense un premier film et encourage les jeunes talents émergents sera remis par une présidente de jury prestigieuse, l’actrice Mélanie Doutey.

Le festival du film c’est aussi la programmation de huit avant-premières pendant tout un week-end, pour partager des moments d’émotion avec les équipes des films.

Les plus jeunes, de la maternelle au lycée, ont eux aussi leur festival avec une programmation exclusive pendant deux semaines.

Du rire, du rêve, de l’émotion, ne manquez pas le festival du film de Rueil-Malmaison !

Nous vous y attendons nombreux.

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Les objectifs du Festival du Film de Rueil-Malmaison

1- Organiser des rendez-vous grand public : un grand week-end d’avant-premières

Proposer aux spectateurs des histoires, comédies ou non, aux scénarios qui font réfléchir en assumant un point de vue sur notre époque, tel est le thème de la programmation des huit avant-premières qui est proposée pendant tout un week-end du 27 au 29 janvier.

2- Éduquer à l’image

Amener au cinéma les élèves des établissements scolaires, de la maternelle au lycée, par la diffusion de films et la découverte de la réalisation d’un film. Elle permet aux jeunes d’appréhender les métiers de l’audiovisuel, et contribue à former l’esprit critique de ces publics, dès le plus jeune âge. Deux semaines de programmation scolaire du 16 au 27 janvier. 22 films projetés, 30 séances scolaires de la maternelle au lycée.

Des films courts et longs métrages sont sélectionnés pour leur originalité et leur qualité créative avec nos partenaires Enfances au cinéma et l’Education nationale. Sont également proposés des ateliers-spectacles autour du son, de la musique de film, … Chaque film est accompagné en amont par un dossier pédagogique et donne lieu lors de sa projection à une analyse par un professionnel du cinéma ou bien à une présentation par le réalisateur.

3- Soutenir la création cinématographique

Permettre au public d’échanger avec les réalisateurs et les équipes des films présentés en avant-première.

Le Prix international du court-métrage francophone est également l’occasion d’un concours lancé annuellement, ouvert aux étudiants des écoles de cinéma et aux premiers films, à l’échelle internationale, dans l’objectif de promouvoir et récompenser les jeunes talents émergents. Le prix sera remis cette année par l’actrice Mélanie Doutey.

L’originalité du festival du film de Rueil-Malmaison est aussi de proposer une master classe avec le réalisateur invité d’honneur et de réaliser une création artistique unique : un ciné-concert par l’orchestre symphonique du CRR sur des extraits de musique de films du réalisateur invité d’honneur de la soirée d’ouverture au Théâtre André-Malraux.

crédit photo : © Thomas Brunot

Arnaud Desplechin, invité d’honneur de l’édition 2023

Il est parmi les réalisateurs les plus en vue du cinéma français. Il a fait de la famille et de ses secrets le cœur d’une œuvre dont la force romanesque connaît peu d’équivalents dans le cinéma français contemporain.

Filmographie :

Parmi ses récompenses :

> En savoir plus sur Arnaud Desplechin

Les réalisateurs invités d’honneur des années précédentes

2009 – Bruno Podalydès
Scénariste, réalisateur et acteur, il remporte le Prix du Public et une mention du Jury au festival international du court-métrage de Clermont-Ferrand, le prix du jury et de la critique au festival de Chamrousse et reçoit le César du meilleur court-métrage en 1993 avec le film « Versailles, Rive gauche ».

2011 – Xavier Gallais
Il a reçu le Molière 2004 de la révélation théâtrale masculine et le prix Raimu 2007 du Meilleur Comédien dans un film de Woody Allen. A 36 ans, il jongle entre théâtre et cinéma et se place des deux côtés de la caméra puisqu’il a déjà mis en scène plusieurs films.

2012 – Nicolas Bary
Réalisateur, scénariste et producteur de cinéma. Il a notamment réalisé le film Les Enfants de Timpelbach (2008), adaptation du roman homonyme de Henry Winterfeld, qui est son premier long métrage. Il a été le président du jury du festival Entr’2 marches, en mai 2012, à Cannes.

2013 – Claude Lelouch
Réalisateur, producteur à la tête de sa société Les Films 13, créée en 1957, mais également scénariste et cadreur ; sa filmographie compte plus de cinquante films. Il a notamment reçu l’Oscar du meilleur scénario original en 1967 pour Un homme et une femme, et le Golden Globe 1996 du meilleur film étranger pour Les Misérables.

2014 – Costa-Gavras
Réalisateur de cinéma franco-grec. Ses films témoignent de son engagement politique. Il a reçu en 1969, pour son film Z, l’Oscar du meilleur film étranger et l’Oscar du meilleur montage, ainsi que le prix Edgar-Allan-Poe du meilleur scénario. C’est avec Missing, sorti en 1982, qu’il décroche l’Oscar du meilleur scénario adapté. Sa carrière fut récompensée en 1985 par la Médaille d’or du mérite des beaux-arts, décernée par le Ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports. En 2014, il fut également président du jury du Festival du fim américain de Deauville.

2015 – Patrice Leconte
Réalisateur français, ce cinéaste polyvalent, toujours prompt à varier les genres, est connu pour ses films grand public avec le Slendid comme Les Bronzés en 1978, mais aussi des drames comme Tandem en 1987 ou Monsieur Hire en 1989. Couronné du prix Louis Delluc pour Le Mari de la coiffeuse en 1990, il a reçu le césar du meilleur réalisateur en 1996 pour Ridicule.

2016 – Jean-Jacques Annaud
Réalisateur français dont le premier film, La Victoire en chantant, a reçu l’oscar du meilleur film étranger en 1977, auteur de La Guerre du feu en 1981 (César du meilleur film et du meilleur réalisateur), Le Nom de la rose en 1986 (césar du meilleur film étranger), L’Ours en 1988 (César du meilleur réalisateur), L’Amant en 1992, 7 ans au Tibet en 1997, Stalingrad en 2001, Deux frères en 2004 et Le Dernier Loup en 2015, pour ne citer que ceux-là.

2017 – Bertrand Tavernier
Il est sans doute l’un des derniers grands conteurs et amoureux du cinéma. De ceux qui peuvent vous raconter un film de sa genèse à ses moindres répliques en passant par l’analyse de ses plans et les anecdotes croustillantes du tournage.
Couronné par 5 Césars pour Que la Fête commence, Le Juge et l’Assassin, Un Dimanche à la Campagne, Capitaine Conan, il a obtenu l’Ours d’argent pour L’Horloger de Saint-Paul à la Berlinale de 1974, le Bafta Awards pour La Vie et rien d’autre en 1990, le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes en 1984 pour Un Dimanche à la campagne, L’Ours d’or à la Berlinale pour L’Appât en 1995, le Prix du Jury du meilleur scénario pour Quai d’Orsay au Festival de San Sebastian en 2013, le Lion d’or d’honneur à la Mostra de Venise en 2015, et a été lauréat du meilleur film documentaire pour Voyage à travers le cinéma français aux Lumières de la presse étrangère en 2017.

2019 – Danièle Thompson
Scénariste et réalisatrice elle a travaillé avec les plus grands acteurs et incarne une vision de la comédie à la française. On lui doit notamment les scénarios de quelques-uns des plus grands succès du cinéma français (La Grande vadrouille, Les Aventures de Rabbi Jacob de son père Gérard Oury, La Boum, La Reine Margot) ainsi que les films La Bûche, Décalage horaire, Fauteuil d’orchestre, Le Code a changé, Des gens qui s’embrassent, Cézanne et moi.

2020 – Jean-Paul Rappeneau

« Scénariste remarqué, devenu réalisateur au milieu des années 1960, Jean-Paul Rappeneau a mis en scène huit longs métrages, comédies d’aventures, historiques, adaptations littéraires, autant de films épiques et élégants, rythmés et peuplés de stars ». (La Cinémathèque Française)

Il a commencé sa carrière comme assistant et scénariste de Louis Malle pour Zazie dans le métro en 1960 et Vie privée en 1961. En 1964, il est co-scénariste de L’Homme de Rio, de Philippe De Broca.

Après La Vie de château qui lui vaut un premier succès public, les films suivants rencontrent l’adhésion du public dans les années 1970 et 1980 : Les Mariés de l’an II en 1971 avec Jean-Paul Belmondo, Marlène Jobert et Laura Antonelli, Le Sauvage en 1975 avec Yves Montand et Catherine Deneuve, Tout feu, tout flamme en 1982 avec Yves Montand et Isabelle Adjani dépassent ainsi chacun les 2 millions d’entrées en France. Puis, en 1990, Jean-Paul Rappeneau réalise l’adaptation de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, avec Gérard Depardieu en vedette, film – coécrit avec Jean-Claude Carrière – qui reçoit un énorme succès critique et populaire (plus de 4 millions d’entrées).

2022 – Olivier Nakache et Eric Toledano

De films en films, Olivier Nakache et Éric Toledano se sont imposés comme des figures majeures du cinéma français grâce à leurs comédies sociétales à l’humour salvateur. Ils réconcilient films d’auteurs et films populaires grâce à leurs comédies qui mettent en scène des personnages a priori opposés, des tandems qui vont s’entre-aider, s’amuser et s’apprécier malgré leurs différences. Faire rire avec des sujets difficiles est la marque de fabrique de leur cinéma qui revendique les comédies italiennes des années 1960 et 1970.

2023 – Arnaud Desplechin

Diplômé de l’Idhec, Arnaud Desplechin s’impose dès son premier long métrage comme La Sentinelle, comme le chef de file d’une nouvelle génération de réalisateurs, dont les maîtres ont pour nom Resnais et Truffaut. Il a fait de la famille et de ses secrets le cœur d’une œuvre dont la force romanesque connaît peu d’équivalents dans le cinéma français contemporain. Ses films ont été récompensés dans de multiples festivals et il a reçu le César du meilleur réalisateur en 2016 pour Trois souvenirs de ma jeunesse.